Nicolas de Staël, peintre français d’origine russe, est un artiste majeur de l’histoire de l’art du XXe siècle.

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Il intègre les Beaux-Arts de Bruxelles en 1933, avant de parcourir l’Europe pour découvrir les œuvres de Cézanne, Matisse et Braque. Il est fasciné par la beauté des paysages espagnols et italiens mais s’installe finalement à Paris en 1938, où il suit des cours à l’Académie Fernand Léger. Mobilisé en 1940, Nicolas de Staël s’installe à Nice, où il rencontre des artistes tels que Vieira da Silva, Arp et les Delaunay. Le peintre abandonne progressivement le paysage pour le portrait et noue une amitié profonde avec Georges Braque, qui ne tarit pas d’éloges sur « le Prince ».  

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Les années 1945-1950 sont marquées par une production « sombre » qui laisse bientôt place à une exaltation de la couleur. Sa peinture, en constante évolution, est caractérisée par d’épaisses couches superposées et un jeu de matière allant d’empâtements au couteau à une peinture plus fluide. Animé d’une volonté de perfection et d’un rapport passionné là la création, de Staël va jusqu’à détruire nombre ses toiles.

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En 1956, le Musée d’Art Moderne de Paris organise une grande rétrospective de l’œuvre de l’artiste, suivie par celle du Grand Palais en 1981, celle du Centre Pompidou en 2003 et celle de la Fondation Gianadda (Martigny) en 2010.