Francesco del Drago est né à Rome le 22 février 1920.

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Son père Clemente, bien que peintre amateur, fut son premier professeur, lui enseignant les premiers rudiments de la technique de l'huile. En 1932, ses parents l'inscrivirent aux cours du peintre Leone Alberto Rosa, auteur de « La technique de la peinture des Primordi à nos jours ».

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Les derniers événements de guerre, auxquels il participa comme officier grenadier, son engagement dans la résistance ainsi que ses études classiques l'éloignèrent de la peinture pendant plusieurs années. Ce n'était qu'un rendez-vous reporté : il retrouva la peinture en s'inscrivant à l'Académie des Beaux-Arts de Rome, où il se lia d'amitié avec Severini, Morandi, Birolli, Ferrazzi, Guttuso et Pignon.

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En 1948, il obtint du ministère de l'Éducation une étude à l'Académie Villa Massimo, où il se retrouva en compagnie de cinq autres artistes : Guttuso, Greco, Mazzacurati, Leoncillo et Ciampolini.

Cette association fut fondamentale pour sa maturation artistique. En 1950, il était déjà reconnu par des critiques établis comme Guzzi, Maltese, Venturi et Trucchi comme l'un des jeunes peintres les plus doués. En 1951, lors du Prix Borletti, Guttuso le présenta comme le meilleur peintre italien de son époque.

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Malgré l'invitation à la Biennale de Venise et le succès de sa première exposition en 1950, il éprouvait un sentiment d'incomplétude par rapport aux réalisations des grands maîtres français. Cela le poussa à s'installer définitivement à Paris en 1951 après deux séjours en 1948 et 1950. À Paris, il rencontra Pablo Picasso, Fernand Léger, Pierre Bonnard, Henri Matisse et Raoul Dufy, ainsi que des abstractionnistes géométriques comme Auguste Herbin et Dewasne, et le surréaliste Roberto Matta. Del Drago atteignit des résultats extrêmement personnels, fusionnant découvertes antérieures et idées nouvelles vers 1965.

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Reconnu comme l'un des meilleurs peintres de son époque, il fut invité au Salon de Mai et au Salon des Réalités Nouvelles. Dans les années 1980, ses principales découvertes théoriques, y compris les différentes versions du Cercle Chromatique, furent exposées.

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Il enseigna dans de nombreuses universités à travers le monde, synthétisant théorie et attention à la forme dans ses œuvres. Jusqu'à quelques années avant sa mort en 2011, il continua à peindre, partageant son temps entre ses ateliers de Paris et Filacciano. Sa dernière série de peintures date de 2007.