T’ang Haywen, peintre d’origine chinoise, a trouvé sa voie artistique à Paris, où il a vécu et travaillé.

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Ses premières œuvres, principalement figuratives, comprennent des portraits et des paysages réalisés à l'huile ou à l’acrylique. Cependant, à partir du milieu des années 1950, il se tourne vers l'encre et développe un style unique, notamment grâce à l'utilisation de nombreux lavis présentés sous forme de diptyques et de triptyques.

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« En Occident, les peintres avaient tendance à cristalliser leurs œuvres dans un espace précis, avec un noyau central. Le moyen le plus simple de rompre cette cristallisation consiste à pénétrer au cœur même du phénomène : un noyau cellulaire se multiplie par division. » T'ang Haywen

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La calligraphie, enseignée par son grand-père, joue un rôle essentiel dans l'art de T'ang Haywen. Il intègre cette technique dans son travail, créant ainsi une fusion entre les principes esthétiques et spirituels chinois et l'expressionnisme abstrait occidental. Cette hybridation se reflète dans ses compositions fluides, où les gestes calligraphiques rencontrent les expressions spontanées de l'abstraction.

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L'œuvre de T'ang Haywen représente une exploration de la rencontre entre l'Orient et l'Occident, offrant un dialogue entre différentes traditions artistiques et philosophiques. Ses créations évoquent une harmonie subtile entre la spontanéité et la maîtrise, l'effacement et l'expression, invitant les spectateurs à une contemplation profonde et méditative.